1. |
Mise à l'index
04:39
|
|||
MISE A L'INDEX
J'paraphrase mla petite mort au bout de ma langue vivante
et de l'encre enivrante coule un texte bien léché
Latexandrins dévoués pour quelques phrases en exemple
Ne dis-t'on pas que chaque syllabe doit prendre son pied
Je m'élève en effet, mets tes lèvres sur les miennes
mes poèmes font hurler des voyelles, des phonems
J'aime quand leur corps clament, l'orgiaque effort
s'calme et lorgne sur mes notes car j'écris des métaphorgasmes
Plumes cavaleuses de l'usine Findus
leurs étalons champions du monde de cunnilingus
sont que bourrins désabusés quand mon verbe phallucine
se renomme Poséidon au fond d'un océan de cyprine
J'ai Mai 68 + 1, calcule ma passion
J'suis qu'un anthropologue fou de "l'origine du monde"
L'art et la manière de retourner la situation
reste l'interrogation par les questions qui répondent
Et j'donne ma langue au chat et sonne les encouragements
comme descend l'orage nos consonnes s'entrelacent
Parfumant l'espace sous les courbes d'un stylo
ou tu vas j'inhale avec un doigts sur ton dico
Les mots se réinventent, tu ré accentues tes ruses
Reglo, a double sens chantent mes graves et tes aigues
Je chaste Belzébuth majeur sur crucifix
Deux poings , ouvrez vos guillemets
"Au nom du Fist"
|
||||
2. |
Zombies sur le boulevard
02:38
|
|||
ZOMBIES SUR LE BOULEVARD
J'ai le gout du sexe, des rimes et puis des textes
Drogues et alcool atomisants mon cortex
Pardonnez moi, Messieurs-Dames mais j'vous emmerde
Un brin épineux parmis les moutons en herbe
Un peu schyzo et j'vois la nuit comme une femme
Certes, polygamme mais jamais infidèle
Elle met en scène la sombre "Comedia del' Arte"
L'ombre de l'homme se révèle enfin démasquée
Somnambule quand le crépuscule glisse
Car j'ai flingué la serrure de mes cellules grises
En chien de bif, tise quand ma raison flanche
Et les frangins sniffent les barreaux d'une prison blanche
Ce soir j'ai harceler une plume éventuelle
Ce soir j'ai semer les minutes dans les ruelles
Mais seule la crasse provenant des idées noires
Tracent des lettres sur ma feuille
Zombies sur le boulevard.
Souvent elle passe quand j'embrasse le cul d'un spliff
Et puis la nuit s'active et jalouse déjà mes phrases
Des gouttes d'encre se répandent a pleine dose
Diluants les heures dans un buvard prose
J'ai déjà vu le désert devenir une belle plage
Et mon stylo a bien atteint l’anesthésie
Et quand mon trip aura bien séché sur la même page
Dans un océan que le malaise dessine
Cette nuit s'en va sur un salut de monarque
Et les hallus dans mon crâne ont des allures démoniaques
Parce que le temps est a l'image de nos vertus
Chaques minutes blessent mais la dernière tue
Il y a des clients squattant la sorties des clubs
Il y a des marchands de sables au pied de mon immeuble
Partout dans les villes si tu croises leurs regards
luisants dans le noir, des zombies sur le boulevard.
|
||||
3. |
Du pop-corn et des chips
03:12
|
|||
DU POP CORN ET DES CHIPS
Chut... Passe moi du pop-corn et des chips
Je regarde les derniers rayons solaires de l'Eclypse
Cool ! j'écoute le groove du dernier souffle
En soi le sommet n'est-il pas le bord du gouffre?
J'attends la chute dans le suspens et la demande
J'attends le gaz, l'étincelle et puis les cendres
Envoi "Plouf" au 81212 et clique sur le site
via Twitter "#Happy Tsunami"
On nourrira les corbeaux de nos utopies
On ira pic-niquer au milieu de l'hécatombe
Viens ! j't'emmène danser sur la douce musique des bombes
Il est 20h et l'avenir attend son euthanasie
J'ai toute ma vie pour la rater
Donc faisons bien les choses
Embrassons nous en dessous d'une épée de Damoclès chérie
Le stress et la psychose en boucle dans ma télé
Au fil du temps j'm sens d'humeur Dupont de Ligones
Merde regarde la ganache de tes mômes
je crois que le 21ème siècle indique surtout leur chromosomes
Bavons, rions avec l'humour de Kev Adams
Le bonsoir de Pujadas, ou est-ce que t'as foutu mon Xanax?
Le voisin auditionne pour 60 millions d'hommes de loies
J'ai comme envie de buter un Rom vu que TF1 m'en donne le droit
Puis avec mon smart-phone , je ferais des check-in grave en place
Des selfis de femmes en larme , qu'est ce qu'on ferait pas pour 50 likes ?
T'es pas marrante et tu ne joues jamais au Sida
Et puis a chaque fois qu'on sort tu prends ton air Fukushima
Alors que je t'achète des sapes cousues 40 centimes/semaine
Des bijoux 24 carats d'esclavage moderne
Les consequences s'amorcent mais ne sont elles pas déja trop longues
Quand y'a toute l'horreur du monde incrustée dans les yeux d'un gosse
Slalomons entre les tombes et leurs épitaphes précoces
Deux mains vissées sur la crosse pour mieux shooter les colombes
Le siècle de l'image se re-conjugue au passé lorsque
Les gens regardent notre époque avec les yeux du moyen-age
Puisque c'est l'ombre qui rayonne quand on s'ignore
Un soleil noir n'est plus vraiment un oxymore
J'attends que tout s’effondre ,oui, vivement que tout bascule
Le charme des décombres réanime l'Etat de nature
Et "les hommes font l'histoire sans savoir l'histoire qu'il font"c'est sur
Il n'y a que la nuit qui donne son sens au crépuscule
Ouai ! j'écoute le groove du dernier souffle
En soi le sommet n'est-il pas le bord du gouffre
Je regarde les derniers rayons solaires de l’Eclipse
Chut...! Passe moi du pop-corn et des chips.
|
||||
4. |
Métastase
02:57
|
|||
MÉTASTASE
Je suis la flamme qui vacille au dessus d'un bidon d'essence
Volcan inactif, éternelle incandescence.
C'est vrai, mes profs de français l'ont compris avant moi
J'ai l’âme en proie aux enfers et le verbe a l'endroit
J'me propagerais comme en état de grâce
Ma belle plume est une salope qu'on appelle "métastase"
Assez néfaste car la soupe populaire
C'est l’incontinence de l'art sur le canapé de Drucker
J’erre, loin des clichés de vos sexe-rap débile
Qui font l'extase sénile d'un tas de vieillard de l’élite
Non, Parait-il que je fais des textes algébrique
Qui n'ont rien de stratégique, je suis qu'un mec pathétique
Or, fort d’insolence émérite
Loin de moi l'idée de faire danser la France dépressive
J'arrive sympathique, gifle sans la moindre baffe
Kamikaze passif parce que je fais mon taf de métastase.
Métastase, je ne suis qu'une métastase.
Perdu dans les bas-fonds j'ai eu plus d'une vie
Je vois des mots sur les murs de chaque rue d'une ville
J'ai bien vu l'encre venir, a raison j'ai zoné
J'ai pu lire entre les lignes d'horizons bétonnés
Il me suffira d'un bic et quelques belles épitaphes
Ma musique fera le lit de votre Bérezina
J'inhale et mes poumons crachent les couleurs de l'Automne
Mais le sillage de mes brouillons tracent des saisons monochromes
Une flasque de whisky, un zeste de phrase
Un geste qui fâche et puis valsent mes écrits
Kiffe trop ma tise et me dose, passe le rhum frère
Homme fier que la névrose a traumatisé
Je laisse des poésies co-écrites par mes fantômes
Est-ce la prophétie qui siffle entre mes dents jaunes ?
J'amène la mort mais sans la gueule de l'emploi
C'est sur, je croirai en Dieu le jour ou Dieu croira en moi.
Métastase, je ne suis qu'une métastase.
Et par endroit je me diffuse
Il parle de moi en virus.
|
Streaming and Download help
If you like Oliver Saf, you may also like:
Bandcamp Daily your guide to the world of Bandcamp